TYPOLOGIE DES COMMUNES BRETONNES

 

Carte extraite d' "Octant", revue trimestrielle de l'INSEE

 

60 % des Bretons vivent dans des zones urbaines

Les pôles urbains (en rouge ) regroupent un tiers de la population bretonne. Ce sont des villes qui offrent des emplois aux habitants des espaces environnants. Dans ces villes jeunes, la population ne diminue plus. Pendant la période 1990-1999, sauf Lorient, elle a même augmenté davantage que dans les villes du reste de la France essentiellement par excédent des naissances sur les décès.

Les communes périurbaines ( en orangé et beige) sont des communes rurales proches des villes où des lotissements de pavillons accueillent de nouveaux habitants. Ceux-ci restent des citadins qui en général travaillent et consomment dans la ville-centre. La population y augmente deux à trois fois plus rapidement que dans les autres communes ( + 1% par an ).

40 % des Bretons vivent à la campagne

Les communes rurales sous influence urbaine ( en jaune ) sont des communes de campagnes assez éloignées des centres dont au moins un actif sur cinq travaille en ville. Un cinquième des Bretons y vit. Beaucoup de ces communes reçoivent des nouveaux habitants en nombre et deviennent progressivement des communes périurbaines.

Les pôles ruraux ( en bleu foncé ) et les communes sous leur influence ( en bleu clair ) voit leur population se stabiliser. Le solde naturel négatif depuis de nombreuses années est compensé par un léger excédent des arrivés sur les départs.

Les communes rurales isolées ( en vert ) continuent de perdre de la population. Les habitants ( un Breton sur six) y étant en moyenne assez âgés, les décès sont nombreux et les naissances rares. Mais dans les années 90, certains cantons mieux reliés au reste du territoire sont devenus attractifs.

  SOMMAIRE BRETAGNE