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Quelques symboles de l'identité bretonne.
Le BZH Ce sigle qui fleurit sur les voitures est l'abréviation de Breizh dans l'orthographe unifiée qui associe la prononciation du mot dans les 3 dialectes KLT ( breiz) et en vannetais ( breih). Créé par Martial Courtial, Hervé Gilbert et Jean Claude Lenormand, son apposition à l'arrière des voitures fut interdite par décret en 1967, mais la règle ne fut jamais appliquée.
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Sur la façade de l'hotel de ville de Rennes, les armes des ducs de Bretagne, sculptées au XVIIIème siècle. |
L'hermine Motif héraldique ancien, il fut choisi en 1213 par Pierre Ier Mauclerc, comte de Dreux qui, ayant hérité du duché de Bretagne, voulut se démarquer de ses origines capétiennes. L'hermine fut alors introduite en plein champs sur les armes ducales en 1316 par Jean III et dans les armoiries de nombreuses villes bretonnes. La légende veut que cet animal fut choisi pour son courage. Devenu symbole de pureté et de majesté à la fin du Moyen Age, la duchesse Anne l'associa à sa devise " Plutôt la mort que la souillure". Ensuite le plein champs d'hermine fut utilisé de manière officielle dans la province rattachée à la France. Il est aujourd'hui l'un des motifs les plus utilisés en Bretagne. L'hermine passante ( sous forme animale ) est l'emblème de l'Institut culturel de Bretagne et de quelques villes bretonnes.
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Le Gwenn ha Du flottant |
Le Gwenn ha Du En réaction au plein
champ d'hermine, le motif ducal soutenu par les régionalistes conservateurs,
le Gwenn ha du est un drapeau moderne imaginé en 1923 par l'architecte et
militant breton Morvan Marchal. Il apparaît pour la première fois à l'Exposition
des arts décoratifs à Paris en 1925. Il représente les 4 diocèses ( ou broioù
) de langue bretonne ( Trégor, Léon, Cornouaille, Vannetais) par 4 bandes
blanches et les cinq diocèses de Bretagne gallèse ( Saint Brieuc, Rennes,
Saint Malo, Dol, Nantes ) par cinq bandes noires. Un champ d'hermines stylisées
( en général 11 ) rappelle le duché indépendant de Bretagne. A l'origine considéré
comme le symbole des autonomistes, il remporte un premier succès lorsqu'il
est choisi comme drapeau du pavillon de la Bretagne lors de l'exposition de
1937. Il s'impose dans les années 60 et est aujourd'hui arboré dans de nombreuses
manifestations de tous ordres.
Le témoignage de Morvan Marchal sur les origines de ce drapeau …
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Un triskell, ici surchargé d'autres motifs celtiques |
Le triskell. Bretonnisation du mot triscèle, il fut d'abord un motif méditerranéen à trois jambes ( triskelès en grec) symbolisant les trois éléments qui règnent sur le monde : l'eau, l'air, le feu. Il apparaît à la fin du premier art celtique sous une forme à trois branches incurvée le plus souvent dans un cercle dans un but essentiellement décoratif. On le retrouve au Moyen âge dans les enluminures des manuscrits irlandais notamment les livres de Kells et de Durow, puis au XVème et XVIème siècle dans certaines églises bretonnes. Dans les années 20, il sera remis au goût du jour par des associations druidiques et politiques.
Le Bro gozh ma zadou . Après l'échec
du " kanaouenn ar vretonned " hymne proposé au XIXème siècle, le Bro gozh
ma zadoù ( Le vieux pays de mes pères ) est adopté en tant qu'hymne breton
en 1902. Texte ( du à Taldir Jaffrennou ( 1879-1956)) et musique sont fortement
inspirés de l'hymne national gallois " Hen Wlad fy nadau ". Il est en réalité
peu chanté sinon par les chorales Breizh a gan
Les
paroles du Bro gozh
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