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La langue bretonne et l'Etat français : l'exemple du K barré

Le K barré ( avec une barre sur le jambage inférieur ) remplaçait "ker" en début de patronyme ou de toponyme lorsqu'il désignait un village. Du XVIème au XVIIIème siècle , son emploi fut systématique dans de nombreux endroits de Basse Bretagne, tant dans l'écriture quotidienne que dans les registres d'état civil ou même sur certaines pierres tombales. Au XIXème siècle, certains journaux ou annuaires adopteront le K / ou le K'.

En 1895, un arrêt du conseil d'Etat interdit l'usage du K barré dans les actes officiels en même temps qu'il interdit "l'idiome local". En 1975, les instructions aux officiers d'état civil renouvellent l'interdiction. Car la pratique n'a pas totalement disparue. En particulier, dans certains actes enregistrés hors de Bretagne, l'officier d'état civil, ignorant l'interdiction faite aux Bretons retranscrit scrupuleusement l'orthographe des actes . Ainsi on trouve encore de ces coquetteries ( K/gall ou K'vadec) sur quelques cartes d'identité.

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